Cherveux n'échappa pas aux luttes fratricides pendant les guerres de religion (1562-1598 ). D'autant plus que le seigneur des lieux était un chef protestant très redouté. Son imposante forteresse fut d'ailleurs attaquée plusieurs fois par les catholiques.
Temple En 1620, le Seigneur de Cherveux donne un jardin pour construire un temple. Dès 1634, il est menacé de destruction car il est trop près de l'église. Vers 1682, le temple est fermé car le chant des psaumes gênent le prêtre à son autel. Cherveux fait alors partie des 14 villages du Poitou où il reste une église protestante. En 1685, c'est la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. La guerre civile fait rage. De nombreuses conversions ont lieu à Cherveux et beaucoup de réfugiés partent. Le temple a été rasé en 1685 et les protestants se retrouvent dans des lieux isolés: les assemblées du Désert. En 1806, un décret autorise la construction d'un temple aux frais des réformés sur la commune de Cherveux. En 1827, il est terminé. On peut lire dans les archives qu'il était à l'intérieur de l'ancien presbytère, sur la place. Mais, il n'en reste aucune trace ni sur les terrains, ni dans les mémoires des plus âgés. Au début du XXème siècle, la commune construisit le temple actuel dans un pré donné. Depuis 1968, le temple n'est plus un lieu de culte mais une salle communale. |
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Cimetières protestants
Jusqu'au siècle dernier, les familles protestantes enterraient leurs morts dans des petits cimetières particuliers. On voit encore des petits enclos renfermant ces tombes à l'ombre de grands cyprès, notamment à Cherveux-le-Vieux et à La Chaume. Il y a également un cimetière communal très petit où l'on n'enterre plus personne depuis longtemps. Il a été réalisé en 1857 à droite sur la route de Saint-Maixent et a servi à peine 100 ans.